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Quand EDEM vole au secours de nos frères et soeurs à l’Hôpital de Fermathe.

Chaque année, les 1er et 2 mai ramènent la fête du travail et de l’agriculture, pourtant la situation ne change pas. Malgré les cérémonies pompeuses, les promesses, les projets qui n’atterrissent pas.

S’il est vrai que le travail rend l’Homme libre, l’agriculture devrait être le moteur phare de l’économie haïtienne si l’on en croit aux rumeurs des livres didactiques selon lesquelles Haïti est un pays essentiellement agricole.

Si pour être libre il faut travailler, la santé quant à elle est une embûche majeure qui peut tout gâcher, car elle est indispensable. Ceux qui sont malades, ou ne jouissent pas d’une bonne santé sont assujettis aux caprices de leurs corps entant qu’humains. Et de là découlent toute une kyrielle de concepts, comme «congé maladie», «invalidité», et j’en passe. C’est comme pour démontrer l’incidence réelle d’une mauvaise santé sur le travail.

A travers le pays, des milliers de nos frères et soeurs qui travaillaient, ou qui auraient la volonté de mener des activités économiques et professionnelles croupissent dans des hôpitaux non-équipés, mal-entretenus, où les soins sont prodigués dans des conditions précaires. Et ce qui attarde leur processus de guérison, de rétablissement, afin d’être libres de leurs mouvements.

Sur cet angle, EDEM ( Èd pou Devlòpman ak Emansipasyon Moun ), une initiative citoyenne regroupant des Haïtiens de tout horizon sur les réseaux sociaux, a compris la nécessité de mettre l’emphase sur ces compatriotes qui sont en manque de tout. Et ce samedi 1er mai 2021, ce sont nos valeureux patients de l’Hôpital Fermathe qui sont les heureux bénéficiaires de plusieurs dizaines de kits hygiéniques et autres, et surtout, couverts du support moral de la Délégation d’EDEM.

Dans un pays où toute action est intéressée directement à la politique ou à des fins de campagne, cette initiative citoyenne humanitaire fait sortir le coté aidant (entraidant) qu’il faut au sein de toute société, au delà des velléités politiques et propagandistes.

Hérold Laura (Daddy Vag), principal fer de lance de cette activité, témoigne que cette distribution est un pur élan du coeur: «Nou vle ofri sa nou kapab ak tout kè nou, san okenn pretansyon. Dayè nou pa ka ofri gwo» sic

Enfin, c’est une bonne chose que des citoyens et citoyennes viennent en aide à ceux qui sont dans le besoin réel, sans manière déshumanisante. Et EDEM est un témoignage palpable que les réseaux sociaux peuvent servir à de nobles choses.

Étienne De Saint-Exil

etiennedesaintexil@gmail.com

 

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