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Prix jeune journaliste: Quand OIF décide de bannir la production écrite en Haïti

En présence de certains partenaires clés, la cérémonie de remise des prix du concours de jeune journaliste a lieu à la date prévue, ce non sans étonnement. Une sixième édition que les organisateurs doivent penser à éditer. On utilise le terme technique « editing », question d’exiger plus de clarté à l’imposition faite par le jury. Un jury qu’on connaît uniquement son président et qui a délibéré sans grande garantie de transparence, mais a semble-t-il livré un message codé aux autorités éducatives et politiques haïtiennes.

On connaît tout sur les nominés, sauf la présentation de leurs œuvres à l’assistance. On connaît tout sur les primes, les voyages, les privilèges… On vient d’être informé que la mairie de Paris Anne Hildalgo a été condamnée par l’Etat à 90 000€ d’amende pour « avoir nommé trop de femmes aux postes de direction ». On sait des choses… cependant, on voudrait savoir le pourquoi de ces choses.

Pourquoi le jury a décidé que sur deux(2) catégories, alors que le concours visait trois(3) catégories ?
Qu’est-ce qui peut expliquer le choix du jury d’éliminer la catégorie « presse écrite », alors que les journaux Le Nouvelliste et le National sont parmi les deux(2) partenaires clés du concours ? Est-ce un signal envoyé à la presse écrite haïtienne ? Est-ce un message négatif voilé de l’OIF aux médias en ligne ? Les membres du jury prédisent-ils, par leur action, la fin de la presse écrite en Haïti ?

En dépit que “l’école en Haïti” a été le thème retenu pour le concours, l’OIF via ses membres du jury semblent donner volontairement un camouflet aux postulants de la catégorie presse écrite, un message aux autorités qui composent la chaîne éducative et une leçon de mauvaise teneur à la presse haïtienne, toute catégorie confondue.
MEDIA YO LÈD ? YO FÈ PITIÉ ?

Et si on s’auto évaluait ?

Des problèmes? Oui ! Il en existe ! Le contenu de certains médias en ligne sont pauvres mais riches en publicité. La qualité, le traitement de l’information laisse à désirer. Cependant, des efforts sont faits ! Roberson Alphonse est encore là ! Marvel Dandin, Frantz Duval, Cyrus Sibert, Stéphane Pierre Paul… écrivent encore ! Certains médias en ligne parmi les membres de l’Association Haïtienne des Médias en Ligne (AHML) sont sur la bonne voie. Ayibopost ! Port-au-PrincePost font d’excellents Post sur leurs réseaux respectifs. Juno7, malgré tout, tient à son chiffre de perfection.

Qui peut décrire le message lancé par l’Organisation Internationale de la Francophonie(OIF) aux jeunes haïtiens ? Ils sont bêtes ? Ils font pitié ? N’y avait-il pas de participation féminine pour la catégorie « presse écrite » cette année ? Peut-on parler de “féminisation du prix pour cette catégorie” ?
Qui peut répondre aux questionnements susmentionnés et la principale raison ou la raison principale pour laquelle le jury de l’OIF a rejeté tous les textes soumis dans la catégorie “Presse écrite” ? 

S’il est vrai que l’assistance remarquée sur la terrasse du BRECAL (Bureau régional de l’OIF-Caraibe et Amérique Latine) a été très et même trop passive et surtout non exigeante, dans une autre situation, à un autre lieu, cette même assistance pourrait gâcher la cérémonie pour exiger plus de “transparence”.
Mais hélas ! La table était bien garnie ! Et l’on continue de vivre pour le ventre et le bas ventre.

Une cérémonie du genre réalisée par une institution publique ne saurait terminer. Mais… à l’OIF c’est le blanc ! Il peut tout faire, tout inventer, tout imposer, tout faire avaler ! 
La mentalité d’esclave soumis aux maîtres a eu la primauté sur l’esprit Dessalinien qui pourrait à tout moment animer l’assistance sur les coups de tambour de la troupe  «Palto vanyan ». Mais… Hélas ! L’assistance avait d’autres préoccupations. 

Quelle horreur ! Quelle imposition ! Quelle soumission ! Quel message de l’OIF !

Richardson SERAPHIN

redactionanalyse@gmail.com

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