Pour rendre hommage au dirigeant du mouvement de la Troisième voie, Réginald Boulos, la rédaction d’Analyse Média décide d’utiliser le concept « agents communautaires », utilisé consciemment ou non par le Médecin Réginald Boulos pour se couvrir sous le manteau de protection de la troisième voie, dans le corps du texte.
Avec la montée en puissance des médias en ligne et l’aggravation de la situation économique des journalistes, les bandits deviendront plus médiatiques et médiatisés. Si jadis, les journalistes des médias traditionnels avaient une certaine gêne et limitaient la participation des bandits comme invités. (Autrefois, les patrons et journalistes seniors des médias traditionnels refusaient l’audience médiatique aux jeunes étudiants influents de l’UEH sous prétexte de ne pas construire d’autres leaders, en témoignent les événements de 2004).
Des « journalistes » par groupe de 5, 7 ou 10 sont motivés et déterminés à offrir leurs caméras, voire à accorder une transmission live à n’importe quel groupe « d’agents communautaires »qui le désire. Ces « agents communautaires », boss de certains médias en ligne, sont très sympathiques et très courtois avec les « journalistes ». « Mesye yo byen jere nou ! » C’est ainsi qu’un « journaliste » traduit la fin d’un reportage avec un autre confrère sur place. Transport, nourritures et frais de déplacement, voire prime de risque, semblent totalement pris en charge par les « agents communautaires ».
Certains médias en ligne sont emportés par le buzz, par la possibilité d’avoir de l’audience et de la visibilité afin d’obtenir un meilleur partage du live (pataje laj lan comme disait l’autre). D’autres confrères sont politiquement motivés et économiquement instables.
À quand une prise en charge des médias en ligne par l’État haïtien, comme en témoignent les financements accordés aux médias traditionnels, très peu visibles ces derniers moments ?
Et si les « agents communautaires » décidaient de créer leurs propres médias en lignes, à la manière des djadhistes, une façon de faire passer leurs informations, divulguer leurs crimes, forfaits et leurs actes répréhensibles, sans l’aide flatteuse et payante de certains médias en ligne qui constituent, à date l’un des canaux de diffusion, après les réseaux sociaux, par excellence desdits « agents communautaires », pour répéter le dirigeant entrepreneur de la troisième voie, Réginald Boulos?
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