Il était difficile d’imaginer et accepter la nouvelle de la «révocation » de celui qui pensait mener la Direction Générale des Impôts (DGI) vers la modernisation. La nouvelle s’est répandue sur les réseaux et donne raison aux observateurs qui signalait la mort lente des services au sein de la DGI de Muradin Morlan.
Installé à la puriste afin de solutionner les problèmes inhérents de la DGI …. Jean Emmanuel Casseus, nouveau DG de la DGI aura à prouver la confiance placée en lui par ceux qui l’ont choisi ou tout simplement son boss politique.
La corruption endémique qui s’installe au niveau de la DGI centrale, les pots de vins et la malversation qui deviennent la norme au niveau de cette institution, dans les villes de provinces et dans la region métropolitaine, avec accent sur les zones frontalières… Le constat alarmant au niveau du personnel. Trois (3) sur cinq (5) des employées de la DGI ne peuvent utiliser à 100% un ordinateur… Une situation qui crée des retards considérables, inclus le problème de coupure de signal répété lors des demandes de service.
Bien que les agents de sécurités du bâtiment se livrent simultanément à des activités de « racketteurs » en lieu et place de du travail qui leur est confié. Les agents de sécurité sont entre autres des agents de protocole et de bureau, certaines fois réceptionniste. La DGI de l’avenue Christophe comporte en ses locaux un nombre imposant d’agents de la Brigade d’intervention Motorisée de la PNH.
Pourquoi faire? Pourquoi la BIM DG Léon Charles ?
Le nouveau bébé corrompu de la DGI?
Les deux principaux services qui devraient attirer l’attention du nouveau DG, s’il veut vraiment donner à la DGI une autre image, constituent en: le lieu de la prise de photo pour la livraison de la licence; une meilleure organisation du processus de paiement de bordereau.
J’ai payé le même montant à un racketteur au lieu de passer plus de 2 heures en attente pour payer 102 gourdes, révèle une contribuable.
La prise de photos pour le permis de conduire constitue le nouveau bébé de la corrompu qui gangrène la DGI centrale. Au fond de la salle dite VIP, des gens sont entassés afin de pouvoir bénéficier ledit service. « Je suis là depuis 5h30 du matin et ça me fait cinq(5) voyages sans succès. Les cartes d’accès qui mènent à la salle VIP semblent distribuées en « ti zanmi », alors que, jadis le processus qui durerait 20 minutes varie entre 40-50 minutes depuis qu’il est rapatrié par la DGI », souligne un cadre de la DGI. Une situation dénoncée par Nahomie et Paul qui attendaient l’ouverture du bureau de la DGI. On est déjà 6h30 du matin !
A un moment où la DGI reçoit des contribuables de tout horizon et que le pays est en ébullition, 18 mois après, Jean Emmanuel Casseus doit s’expliquer sur le retard pris pour livrer les timbres pour les usagers des vitres teintées, une question cruciale pour combattre le grand banditisme et le « kidnapping politique ».
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