Certaines personnes avisées de la société civile organisée ou non attendent à minima une vraie réforme de l’administration publique du pays. Dans différentes interviews accordées par le Premier ministre Joseph JOUTHE, on peut déduire que la volonté est là !
Pour certains, c’est au niveau du secrétariat général et de l’administration de la Primature que la réforme doit commencer, une façon, pour eux, de pouvoir mesurer la volonté affichée par le très expérimenté , SEM Joseph Jouthe, suivant le principe que tout changement prôné doit être matérialisé au sein de votre équipe.
Une analyse minutieuse des tranches d’âges de certaines personnalités qui composent le gouvernement « d’union nationale » de Joseph JOUTHE, témoignent clairement cette vision. L’administration publique est encore vieillissante. L’intégration de la jeunesse sera du moins effective par des politiques publiques manifestes.
On ne saurait pas tout même en mesure de dire si la fameuse commission, pilotée par le grand professeur d’université Ricot Pierre-Louis, a accouché une petite souris. De plus, le pari n’est pas encore gagné et il est tôt de crier victoire. On reste en attente de voir au pied du mur les ministres qui vont affronter la misère, l’insécurité, la corruption, la surfacturation et la contrebande. Des thématiques très chères au Président Jovenel Moïse.
Bien que la nomination de Joseph JOUTHE au poste de Premier ministre qui, dès ses premières prises de paroles, donne de l’espoir aux familles et à la jeunesse. La nomination entre autres de trois (3) jeunes respectivement au poste de secrétaire d’état à la jeunesse, à l’alphabétisation et aux personnes handicapées devraient constituer une victoire pour l’équipe gouvernementale.
Est-ce qu’on est en présence d’un Premier ministre qui réussira ce que les autres ont tenté à savoir l’intégration effective de la jeunesse haïtienne dans les plus hautes sphères de l’Etat ?
On doit unanimement reconnaître en Joseph Jouthe un monsieur de l’ancienne génération certes, mais qui n’a pas la pratique « normative » de bloquer, de persécuter, de nuire voire « d’emmerder » les jeunes cadres de l’administration publique. Parmi le quatuor de Premier ministre de Jovenel Moïse, d’ordre croisant, l’ex Premier ministre Jack Guy LAFONTANT devrait être en tête de liste suivi de Joseph JOUTHE. Malheureusement, les ex Premiers ministres Jean Henry Ceant et Jean Michel Lapin occupent le bas du tableau !
Bien entendu et on le sait certainement Charlot Jacquelin Junior n’est pas un « junior », c’est un jeune qui a déjà laissé sa peau dans différentes émissions « RANMASE » lors de ses tentatives de défenses de façon aveugle et un peu maladroite le pouvoir en place mais….Malgré tout, les jeunes doivent l’accompagner ! Le nouveau Ministre de la jeunesse, des Sports et de l’action civique doit aussi l’épauler dans ses tâches non encores définies !
Le poste de secrétaire d’état à la jeunesse est très convoité par différentes associations de jeunes ce, depuis le feu René G. PREVAL. Si le gouvernement Moïse/Jouthe a donné gain de cause à la jeunesse, il revient aux organisations de jeunes ainsi qu’aux jeunes leaders de choisir entre « faire du Lapin » ou « faire du câlin ».
La stratégie est claire ! On doit mettre Charlot sous « Charriot » et l’assister, en dépit des problèmes personnels, politiques et de protocoles qu’ont pourraient avoir avec lui.
Nous savons d’autres personnalités, « des seniors » qui ont occupé ce poste bien avant Charlot Jacquelin Junior. Il revient au nouveau Secrétaire d’Etat à la Jeunesse de rassembler ses forces et de se joindre aux forces vives de la jeunesse, afin de définir un plan d’intégration pour cette catégorie qui représente la majorité et l’avenir.
Sinon, Charlot poussera lui même son « charriot » d’égoïsme, d’entêtement, de surcroît, de « faire du pedan », d’excès de zèle, de blofeur, de menteur vers la portière de sa jeune carrière politique et professionnelle. Et… Charlot sera certainement chahuté par les jeunes et les vieux démons de l’administration noteront que Charlot Jacquelin Junior est un « jeunot ». Le ministre Max Attis le regarda partir tristement. Il fera sans doute son « Lapin » et sortira par la portière des locaux du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de l’action civique.
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