N’ont-ils pas donné la garantie au Président Jovenel Moïse qu’il pourrait prendre un nombre de décrets, peu après le renvoi des deux tiers (2/3) du Sénat ? Maintenant que les États-Unis parlent d’élections à un moment où certains parlementaires et élus auront des difficultés à se faire réélire et où les conditions socio-économiques et politiques ne sont pas réunies.
Il est un principe admis dans notre vernaculaire : « depi blan diw mouri se fini ». Il paraît que les blancs qui nous gouvernent n’ont pas de couleurs. Ils sont tantôt dans l’opposition, au sein de la société civile organisée…désorganisée, tantôt assis au milieu de nos gouvernements pour nous encourager à accepter notre « faire semblant »
Le « faire semblant », un modèle instauré en Haïti depuis le rétablissement de la démocratie en Haïti. Modèle rénové pour les différentes transitions politiques. Modèle à succès 2.0 sous le gouvernement Martelly-Lamothe, modèle en mode « lock » depuis les promesses faites par Jovenel Moïse. Un modèle qui fait peur à l’opposition opposante et « djobiste » qui, sont incapables de trouver l’alternative viable pour l’après Jovenel Moïse.
Par rapport aux différentes crises qu’a connues Jovenel Moïse à la tête du pays, l’opposition semble ne plus détenir les clefs du « voye ale »
La production à grande échelle du « blakawout » par les grandes entreprises d’électricité dans le pays.
Le « marronage » l’exil et/ou la persécution judiciaire de certains chefs d’entreprises.
L’échec cuissant de l’opposition à faire basculer la chaudière électrique du pouvoir tendue à plusieurs reprises par un simple poteau électrique.
Le fonctionnement négocié des heures de travail de l’entreprise publique EDH au bicentenaire par des civils armés qui dictent leurs lois.
Le courant d’harmonie qui n’existait pas lors des décisions prises par le gouvernement Jovenel-Lapin qui, admettons-le, avec certains ministres en mission dans l’opacité totale et qui fonctionnaient comme des pensionnaires.
Autant d’éléments d’appréciations qui nous font comprendre que le « blanc » américain jaloux de sa position de domination internationale revendiquée par la doctrine de « Monroe », possède à lui seul le levier de contrôle de la politique haïtienne et de nos politiciens les plus influents.
Un contrôle au rabais mais, ce qui semblerait évident, le CORE GROUPE ne fait pas corps dès qu’il s’agit de trouver une solution à la crise haïtienne. Et pour bien des raisons…
Un stabilisateur instable risque de provoquer un choc électrique sévère.
Doit-on attendre un président légitime et/ou issu de la transition pour une remise en question du « contrat » d’ingérence des États-Unis dans notre compteur politique.
Un compteur qui contrôlait les erreurs et fautes grammaticales grossières des États-Unis dans notre vécu politique.
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