Alors que la classe politique se contente que de la présence d’Ariel Henry comme l’unique « pitit Dessalines » dans le pays, l’unité humanitaire créée par Ariel Henry semble plaire à tous les secteurs se réclamant du système démocratique.
Pierre Espérance n’avait jamais espéré un jour qu’un simple rapport du RNDDH serait rapporté et pourrait le faire perdre des amis de l’opposition et gagner hypocritement des alliés PHTK et Jovenelistes.
N’en déplaise à nos amis PLANSPA qui marquent des pas politiques sur place malgré maints efforts. Leurs prises de position politique ne sont pas toujours ficelées ni gagnées en audience, en témoignent le processus de patrimonialisation de la résidence sous louée par Jovenel Moïse. Preuve que Lhérisson mérite une vraie leçon de sciences politiques et de communication politique. Sinon, le vent ou courant politique le botterait/ écarterait de l’appareil et du système politique haïtien.
Le rapport du RNDDH rejette le Tweet de Noticias Caracol et confirme que les pieds et mains d’Ariel Henry sont « badés » dans Badgio. Qui l’aurait cru ? Un rapport du RNDDH, pour une fois, n’obtient pas la bénédiction de l’opposition.
Ariel Henry qui obtient à présent, on ne sait pour combien de temps, un support de l’international américain, se croit tout permis. Trois(3) faux pas diplomatiques de Ariel Henry confirment qu’il est un personnage à trois(3) têtes.
1- Un Premier ministre qui rencontre des ambassadeurs et donne des directives
2- Un Premier ministre qui intervient à une assemblée spéciale de l’OEA
3- Un premier ministre qui présente ses messages d’adieu à un ambassadeur en fin de mission.
N’est-ce le rapport du RNDDH, Ariel Henry serait devenu le maître du jeu politique et pourrait, comme le prouve son intention, gouverner le pays en qualité de Ministre des Affaires Étrangères et Président ? Qu’attendait l’international américain pour installer Ariel à la fois au palais national et au ministère des affaires étrangères ?
Pourquoi jusqu’à présent les EU, bien que l’ambassadrice américain est en fin de mission, refusent de la rappeler ? Veulent-ils respecter le protocole diplomatique ? Ou refusent-ils de valider le pouvoir politique et la tentation présidentielle d’Ariel Henry ?
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