Après le tweet de Péguy Jean qui faisait mention de la remise des clefs et des véhicules à sa disposition pour faire place à Ariel Henry, en pleine situation d’état de siège, Claude Joseph revient, s’affirme et dirige un pays en douleur.
Premier Ministre démissionnaire-intérimaire, Président de facto, Président provisoire ou non, Claude Joseph, avec la bénédiction et un coup d’AMEN de la Communauté Internationale, bénéficie d’une certaine solidarité ou une solidarité certaine de son cabinet ministériel démissionnaire. Les plus fidèles sont toujours à ses côtés et dans son dos. Cependant, certains Ministres sauvés des eaux de la révocation tentent de se montrer devant les caméras et sont prêts à payer pour obtenir une interview. Suivez nos regards !
« Gestion » de l’après Assassinat. Bonne communication. Visibilité médiatique. Rapport de force favorable. Opinion publique favorable. C’est un Claude Joseph strict, d’un air sérieux, méconnaissable, visiblement confiant et déterminé qui bénéficie de l’impopularité de Jovenel Moïse auprès d’une population hypocrite qu’on a remarquée aujourd’hui.
Ainsi, la sortie médiatique abracadabrante du Premier Ministre nommé Ariel Henry renforce l’opinion publique vers et pour Claude Joseph. D’ailleurs pour les « gens neutres » du pays, le fait par Ariel Henry de saisir la radio Zénith au lieu de la radio nationale, pour sa première déclaration publique, traduisent un désintérêt de Ariel Henry pour la gestion des choses Étatiques. Une position non partagée par ceux et celles qui, à date, attendent une explication approfondie autour des événements de la soirée de l’assassinat de Jovenel Moïse.
Ainsi, le retour de Claude Joseph à la Résidence Officielle du Premier Ministre doit ouvrir le débat sur la gestion faite par le conseil des Ministres des locaux du Palais national.
Qui prendra en charge la gestion quotidienne du palais national durant les quinze(15) jours de l’état de siège ?
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