Il dirait que ce ne sont que des opposants au pouvoir à la recherche des miettes politiques pour satisfaire le ventre et le bas ventre ;
Il dirait que ce sont des élus en panne de légitimité, qui ont cautionné les dérives et les gabegies administratives de différents ministres et directeurs généraux qu’ils ont eux mêmes propulsés en poste, question de ristourne et de juteux contrats ;
Il dirait que ce sont des acteurs politiques dont leur famille vit aux États-Unis et sont incapables de bouder une invitation dans les jardins de la Résidence officielle de l’ambassadeur américain en Haïti ;
Il dirait sûrement que ce sont des acteurs politiques qui méprisent un simple dîner offert par les ambassadeurs des pays de l’Amérique latine mais font la queue et multiplient contacts pour arriver à se faire prendre en photo avec un petit consul américain ;
Il dirait que ce sont des hommes politiques qui pensent à leur réélection et non des hommes d’Etat qui pensent au progrès et au développement du pays ;
Il dirait que ce sont des anciens dilapidateurs des fonds de Petrocaribe et d’anciens privilégiés, amis et conseillers d’ex présidents comme lui ;
Il dirait que ce sont des hommes qui veulent avoir du pouvoir pour obtenir/ augmenter leur franchise douanière et se mettre en position afin d’obtenir des contrats léonins avec l’Etat haïtien ;
Il dirait que ce sont des “militants” qu’on utilisent pour défendre les intérêts de l’autoroute des Nissans Kicks et des Nissan Patrol d’un bourgeois “compradore” mais non la contrebande au niveau des zones frontalières, qui sont incontrôlables pour les Nissan Frontier et d’autres véhicules Toyota, Prado, KIA, Hyundai, immatriculés OF; IT; SE; LO et de grands cylindrés blindés avec plaque privées (Porsche, Mercedes, Suzuki, Subaru, Volkswagen et Mazda) ;
Il dirait que l’opposition est incapable de désigner un personnage pouvant le représenter et défendre l’alternative de l’après Jovenel ;
Il dirait que l’opposition est une opposition d’Etat et non de principe. Donc, une opposition sans objectifs réels sinon qu’elle vise le pouvoir pour refaire une santé financière ;
Il dirait que c’est une opposition qui préfère utiliser des “militants” pour faire briller le « solèy de dechoukay » à Delmas et à Pétion-Ville et non sur la route de l’aéroport ;
Il dirait que c’est une opposition qui utilise ses militants pour faire de la diversion soit avec drapeau noir et rouge à Vertières soit en décidant unilatéralement de contourner le parcours d’une manifestation prédéfinie pour aller vainement se faire ridiculiser devant les locaux de l’ambassade des Etas-Unis à Tabarre ;
Il dirait que c’est une opposition ayant des acteurs politiques naïfs et en mission comme lui, que le pouvoir en place peut facilement utiliser pour boycotter une mobilisation ;
Il dirait que c’est opposition uniquement contre Jovenel Moïse subdivisée en opposition « bol doré » dit modérée et une opposition « madigras » dit radicale ;
Il dirait aussi à Maduro que c’est une opposition composée des éléments « intellectuels » de la société civile, qui font le relais de propagande du Core Group avec le fameux slogan « blan an di » ;
Moïse Jean Charles dirait à Maduro que l’opposition possède des journalistes Seniors, appelés aussi analystes politiques qui font des analyses pour le compte et au solde du département d’Etat et parfois des débats nous plongeant dans la boue à l’odeur nauséabonde.
Il dirait aussi à Maduro que l’opposition a dans ses rangs deux catégories de jeunesses, une dite active qui se laisse manipuler par des « leaders politiques » sur la base de fausses promesses d’emplois et de visas américains. L’autre aussi active mais incapable de se positionner contre le pouvoir dont des «Abolotcho / Lalozè ».
Enfin, une possible troisième dite consciente sur les réseaux sociaux mais plus sensible à dénoncer les pertes en matériels qu’en vies humaines donc… une jeunesse « Rav4 ».
Et, par faute de temps… Moïse Jean Charles aura une autre possibilité d’expliquer à Maduro. Et…peut-être si les américains à travers Juan Guaido ne l’ont pas injectés du pouvoir, il dirait à Maduro qu’il existe une opposition contre Jovenel Moïse très active au palais national, à la Primature, dans presques tous les ministères et des entreprises autonomes contrôlés par le secteur privé qui détient le monopole au niveau des douanes, des ports et des aéroports.
SR
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