Le géant américain du fast-food McDonald’s a contraint son directeur général Steve Easterbrook à quitter l’entreprise
AFP
M. Easterbrook est remplacé, avec effet immédiat, par Chris Kempczinski, qui gérait jusqu’à présent les activités de McDonald’s aux États-Unis.
Steve Easterbrook à quitter l’entreprise, considérant qu’il avait commis une erreur de jugement en engageant récemment une liaison certes «consentie» avec un ou une salariée, mais contraire aux règles de l’entreprise.
Le groupe assure dans un communiqué que ce départ n’a «pas de rapport avec la performance opérationnelle ou financière» de McDonald’s.
Dans une lettre adressée aux salariés et consultée par l’AFP, M. Easterbrook a reconnu lui-même avoir faire «une erreur».
«Étant donné les valeurs de l’entreprise, j’estime comme le conseil d’administration qu’il est temps pour moi de passer à autre chose», y écrit-il.
McDonald’s n’a rien divulgué sur le salarié en question, pas même s’il s’agissait d’un homme ou d’une femme.
38 000 restaurants dans plus de 100 pays, l’action de McDonald’s a doublé à Wall Street et le bénéfice net de l’entreprise a augmenté chaque année sous la houlette du directeur sortant.
Les liaisons sur le lieu du travail ont coûté leur place à de nombreux PDG aux États-Unis lors des dernières années, et le sujet est devenu encore plus sensible depuis le mouvement #MeToo contre le harcèlement et les agressions sexuelle