Au lieu d’informer la population et de créer des conditions pour une communication institutionnelle selon les règles de base : qui ? Quoi ? Où ? Comment, pourquoi ?, un communiqué de la Primature fait monter le suspens et crée de la confusion.
Par ailleurs, le secrétaire général du conseil des ministres semblerait avoir de bonnes raisons, malversations ou non, pour ne pas acheminer les décisions arrêtées en conseil des ministres au journal Le Moniteur. Voilà ce qui s’explique lorsqu’un État devient faible et piloté par des amateurs politiques aux commandes des dossiers techniques.
Selon nos analyses et observations, autant que dure la publication de l’arrêté relatif au changement des directeurs généraux corrompus et de sinécures, autant que perdure la malversation, la corruption et augmente l’insécurité.
À quoi sert le communiqué de la primature s’il ne vise pas à informer la population ?
Toutefois, des personnalités promues directeurs généraux auraient été contraintes d’abandonner leurs résidences pour une chambre d’hôtel de la place ou obligées de se mettre à l’abri, face aux menaces d’assassinats et d’autres aléas mystiques.