Alors que l’Office National d’assurance vieillesse (ONA) traverse une crise profonde marquée par la fermeture de ses bureaux et la souffrance de ses employés, la direction actuelle continue d’agir en toute impunité. Derrière les murs clos de l’ONA, une gestion opaque et politisée transforme cette institution publique vitale en un terrain de manœuvres partisanes.
La délocalisation des bureaux de l’État atteint un niveau critique. L’ONA, pourtant pierre angulaire du filet social en Haïti, n’est pas épargnée.
Pendant ce temps, les directeurs généraux, en conflit d’autorité, continuent de jouer les patriarches bienveillants. Derrière cette façade paternaliste et ce conflit latent, la réalité est brutale : la désorganisation des structures internes de l’ONA est criante.
L’imposition de l’ex-ministre de sinécure des sports au poste de directeur de cabinet aurait divisé les directeurs généraux D’Johnson Absolus et Ronald BAZILE. Plus de détails à venir !
Tenant compte du mauvais traitement des employés, certains syndicalistes parlent d’absurdité qui frôle le cynisme, tant qu’elle révèle la déconnexion totale entre le sommet et la base.
Propulsé comme alternative, Ronald Bazile qui boycotta tout mouvement de réforme à l’ONA, semble s’être noyé dans les eaux troubles du clientélisme d’État.
Avec cette forme de gestion sexuelle et des complaintes sur plusieurs cas de malversation, l’ONA, une fois de plus, aurait détourné de sa mission originelle. Elle devient un instrument entre les mains d’intérêts politiques qui l’exploitent comme une vache à lait, pendant que les retraités, les assurés et les employés sombrent dans l’oubli.
Jusqu’à quand cessera cette hémorragie silencieuse ? Jusqu’à quand cette mascarade administrative et corruptible ?