Alors que Prima-infos change de couleur traditionnelle, un gouvernement sérieux et respecté doit pouvoir identifier les ressources internes disponibles pour monter un pool de communicants publics capables de définir un vrai plan de communication de crise et institutionnelle.
Fini cet espace SPACE de Bendgy Tilias. Fini le temps de sélection des invités qui n’ont rien à faire pour bénéficier une tribune pour ne rien dire.
Un ministre de communication soucieux qui comprend l’importance de la communication en temps de crise devrait revoir et améliorer ce qui avait permis au gouvernement précédent de bénéficier un minimum de confiance.
Les mardis de la nation ressemblent de très loin aux lundis de la presse, bien que budgétivore et pire que le CIPC et le CIPAG, deux dispositifs misent en place par l’ex-ministre Pradel Henriquez pour faire face à la crise sanitaire de coronavirus et une meilleure compréhension du public de l’action gouvernementale à un moment où l’ex-ministre des travaux publics, le cynique Joacéus Nader, prévoyait des forces communes pour accueillir 1000 à 1500 décès par jour.
Grâce au Centre d’informations Permanentes sur le Coronavirus (CIPC), la communication institutionnelle avait permis de maintenir la sérénité et sensibiliser la population aux dangers du coronavirus.
Se référant à des initiatives innovantes, les mardis de la nation ne devraient pas être un espace de présentation du bilan de voyage, voire pour accueillir des ministres, directeurs généraux et officiels de sinécures. Les mardis de la nation seraient des espaces d’action et de présentation des travaux réalisés et en cours d’achèvement. Une tribune sérieuse préparée par et pour des gens qui ont des choses sérieuses et importantes à annoncer ; des dispositions d’intérêt collectif prises.
Ce ne serait plus cet espace PEDI TAN réservé aux représentants de Pitit Dessalines (Moïse et Vertilaire) pour se relooker et faire du one-man-show, comme le bon vieux temps de Mario Andrésol.
La nation en a marre ! Les professionnels de la presse sont fatigués des discours creux des pseudos officiels qui n’ont pas l’ethos, voire le pathos et le pire qui ne méritent pas cette position prestigieuse.
