Depuis l’ascension au poste de ministre des Affaires étrangères et des Cultes de Jean Victor Harvel Jean-Baptiste, la déchéance culturelle et morale de la diplomatie haïtienne est gangrenée par le clientélisme, l’amateurisme et les querelles d’ego.
À Montréal en particulier, Anès Lubin, chef de poste par intérim, connu pour son arrogance proverbiale et sa grammaire hasardeuse, ne manque jamais une occasion de se vanter d’être « intouchable et incontournable » dans les arcanes de la fonction publique haïtienne.
Sous les yeux d’un personnel indigné, Anès Lubin a présenté un bijou qui témoigne le symptôme d’un mal plus profond. La présence de Louise Carmel Bijoux au sein du service culturel et de communication du consulat d’Haïti à Montréal, loin de susciter l’enthousiasme, laisse une sensation amère de favoritisme et de décadence institutionnelle.
Les archives récentes évoquent par ailleurs un épisode tout aussi révélateur : Mme Bijoux, soutenue par son complice Lubin, aurait tenté de saboter un spectacle culturel majeur. Un sabotage à peine voilé, symbole d’une petite guerre interne où la politique triomphe sur la culture.
Ainsi va la diplomatie haïtienne à Montréal : un théâtre d’ombres où les postes se distribuent comme des faveurs, où la culture se réduit au commérage, et où l’intelligence est suspectée et chassée comme la peste.
La patrie, elle, attend encore des diplomates – pas des courtisans.
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