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Proposition de Wilson Laleau: attention aux interprétations hâtives!

Analyse Média recommande les 24 pages de la proposition de Wilson Laleau : Transitions politiques et changement de la Constitution : nous avons tout faux. Comment sortir durablement des transitions politiques en Haïti ? Cela contribuerait à une compréhension approfondie et à la prévention d’interprétations politiques hâtives, intéressées, payantes et malveillantes, en réponse à la relecture partiale d’Emmanuel Jean François, ancien DirCom de Jovenel Moise et actuel DirCom du Premier ministre Alix Didier Fils-aimé, ainsi que de la fondation AIC d’Olivier Barrau.

La proposition innovante de Wilson Laleau de transformer la transition en un laboratoire constitutionnel pendant cinq ans diffère considérablement de celle que monsieur Jean François a interprétée et commentée.

Pour en finir avec les transitions, Wilsons Laleau, propose une transition longue. Selon lui, une démarche graduelle commençant par l’adoption d’une constitution de transition sur le modèle de l’accord du 4 avril permettrait de tester le modèle pendant cinq ans avant d’élaborer une constitution définitive.

Concernant la proposition de Wilson Laleau

Cette proposition s’articule autour de six idées-forces notamment la réorganisation du pouvoir exécutif autour d’un « Président custode », d’un Premier ministre et d’un gouvernement de coalition, responsables devant le parlement dans le d’institutionnaliser la stabilité politique. Les membres du parlement seront élus à l’issue d’élections nationales. Le président, pour sa part, serait élu par un « collège électoral (CE) » de 735 membres. Le collège en question représentera l’ensemble des communes de la République, à raison de quatre chacune (2 femmes + 2 hommes), les représentants de la diaspora, les corps organisés de la société civile telles que les institutions religieuses, les universités, les associations socioprofessionnelles, de jeunesse, de femmes, de paysans, les syndicats, etc.

D’autres innovations : le président élu peut-être un homme/femme politique, capitaine d’industrie, responsable d’université, juge de la Cour de cassation, représentant de la société civile. Il s’agit d’un arbitre de la légalité, non un acteur de la politique, d’ailleurs il n’est pas représentant de partis politiques.

redaction@analyseht.com

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