À quelques jours de la célébration de la fête du drapeau, le climat est à la désorganisation totale au Cap-Haïtien. Annoncée en grande pompe par Bendgy Tilias, secrétaire d’État Pitit Dessalines du CPT, une enveloppe comprise entre 300 à 400 millions de gourdes aurait été allouée pour les préparatifs.
Cependant, sur le terrain, rien ne semble confirmer l’existence réelle dudit fonds ? Est-une stratégie pour calmer l’ardeur des militants de Pitit Dessalines dans le nord ?
Autres considérations ! Ni le délégué du nord, ni la mairie du Cap ne sont en mesure de confirmer la disponibilité d’un tel montant. Selon notre correspondant, les autorités locales et la société civile capoise sont totalement ignorées par les ministres qui intègrent le programme TOURISME DE CATASTROPHE du ministre Dessources.
Par ailleurs, alors que le compte de la délégation vient d’être opérationnel avec la signature tardive du délégué, d’autres institutions comme la mairie du Cap n’inspirent pas confiance et certains ministres, dont celui de l’agriculture, proche de Moise Jean-Charles, auraient préféré faire usage de CASH pour traiter avec les militants.
Selon notre observation, l’expérience de Tholbert Alexis pourrait se reproduire. Certains ministres proches de Fritz Jean pourraient choisir d’arriver tardivement dans la ville du Cap-Haïtien, auréolés du statut de « sauveurs », avec des liquidités en main pour « sauver » les festivités. Une stratégie digne d’une opération de façade, déconnectée des besoins réels de la population.
À trois jours de la date symbolique du 18 mai, la fête du drapeau s’annonce, une fois de plus, comme le théâtre d’une improvisation nationale.
