Bien qu’elle ait pour vocation de protéger les retraités, l’ONA, sous la direction de l’un de ses cadres constitue un lieu de précarité. L’Office national d’assurance vieillesse (ONA), qui assure la protection des retraités, fait face à une contestation subtile.
Le Groupe des employés pour la rénovation de l’ONA (GER-ONA) a pris la décision de rompre le silence pour dénoncer la situation précaire de ses cadres: salaires stagnants, inflation croissante, coût de la vie insupportable… Les employés ne réclament pas de privilèges, ils veulent simplement vivre dignement.
Au sien de l’ONA, les employés chargés de la gestion quotidienne des cotisations des travailleurs haïtiens, dans le but d’assurer un avenir plus serein à la retraite, rencontrent des difficultés à satisfaire les besoins de leur propre famille. Une situation déconcertante qui illustre parfaitement l’état actuel de l’administration publique.
Dans la lettre du GER-ONA, diverses revendications sont exprimées: suppression de l’addendum de 2012, l’application du plan de carrière…
L’ONA se trouve face à une contradiction intrinsèque sous la direction de Ronald Bazil et de son directeur adjoint sinécure. Ils souhaitent garantir la protection des assurés en négligeant leurs employés. « ONA pou pitit ONA, PITIT ONA KAP KRAZE ONA, NA KITE SÒT !
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