Le Programme national de cantines scolaires (PNCS) via Dorvil, son vilain coordonnateur, a annoncé un partenariat commercial avec la Brasserie nationale d’Haïti (BRANA) pour accompagner les cantines non équilibrées.
L’introduction d’un plat chaud dans les écoles reste une meilleure prise en charge alimentaire pour les élèves.
Bien que l’équipe Dorvil au PNCS et son boss politique aient misé sur les retombées économiques pour pouvoir s’enrichir sur le budget de beurre de Fritz A. Jean, néanmoins, le choix du malta comme boisson suscite des interrogations sur l’impact nutritionnel pour la santé publique (obésité infantile, le diabète…)
Le malta, produit de la BRANA, est une boisson sucrée non gazeuse de 60 kcal, avec un taux de sucre de 26,67 g dont 12,07 g ajoutés, faible en protéine, pour 4 mg de calcium et de 0,02 mg de fer.
Un choix guidé par la nutrition ou par des intérêts économiques personnels ?
En mettant l’emphase sur le caractère « non gazeux » du malta pour justifier le choix, par ailleurs, une telle initiative faciliterait la présence de la BRANA dans le secteur public.
Toutefois, pour éviter que nos écoliers ne soient pas des cobayes silencieux dans le cadre du partenariat, il revient au remplaçant de Kevenot Dorvil de réexaminer l’accord et de présenter un plan nutritionnel transparent à la population haïtienne. Une telle mesure permettra de comprendre les motivations douteuses de ce partenariat et de prioriser l’intérêt collectif.