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Dette de l’indépendance: folie ou propagande macroniste ?

Il existe dans les veines de l’histoire des poisons qui n’ont jamais cessé. La France, empire aux gants blancs, avec ses mains rouges, s’est retournée vers une île noire et fière, comme on regarde un enfant trop libre. 

Haïti, terre arrachée par des esclaves devenus hommes, avait osé. Oser renverser l’ordre. Oser dire non. Oser naître sans maître.

En 1825, Paris a sorti la plume trempée d’or et de poudre et a rédigé l’inacceptable : « Paie pour ta liberté. » Cent cinquante millions de francs. Pour avoir osé se libérer, Haïti a acheté son indépendance. Une rançon ? Un racket diplomatique ? Une dette illégitime, pourtant légale ? 

Pendant plus d’un siècle, l’île a saigné non pas d’une plaie, mais d’un contrat. Chaque génération haïtienne est née avec le poids invisible de la dette de l’indépendance sur ses épaules — un fardeau d’or volé, un avenir hypothéqué.

Alors que la présidence tournante du CPT tourne en de vrais cons de Macron, les caméras tournent, des mots doux s’élèvent dans l’air et l’ère parisienne. « Réparation », « mémoire », « reconnaissance ». 

Macron, en costume clair, parle d’histoire comme d’un vieux tableau. Avec des coffres fermés, les excuses ne valent pas le pain.

Folie ? Non. Calcul froid d’un empire qui refuse de rendre ce qu’il a volé. Propagande ? Peut-être. Celle d’un État français qui préfère parler que de réparer.

Des Haïtiens qui affrontent tous ces maux, n’attendent pas de mots ! Un geste historique suffit : lui rendre ce qu’on lui a pris : son passé glorieux, sa perle des Antilles, son souffle, son élan, son avenir, sa gloire…

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