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Bolivie: mutineries dans la police, Morales convoque une réunion d’urgence

Devons-nous avoir peurs? 

Si en Haiti, les policiers ont réalisé leurs premières manifestations publiques de toute l’histoire de la PNH, Nixon Pierre dans un article publié sur notre site avait prédit ceci: On peut s’attendre à des coups d’État orchestrés par des policiers http://analyseht.com/on-peut-sattendre-a-des-coups-detat-orchestres-par-des-policiers/. 

Le président bolivien Evo Morales a convoqué une réunion d’urgence vendredi soir avec plusieurs ministres dans la foulée de mutineries d’au moins trois compagnies de police, une rébellion contre laquelle le pouvoir exclut pour l’heure d’envoyer l’armée.

AFP

M. Morales, qui ne s’est pas exprimé, a réuni à la Casa Grande del Pueblo, la tour moderne et centrale où se trouve son bureau, des ministres et le commandant en chef des forces armées, le général Williams Kaliman, pour évoquer la situation.

Le ministre de la Défense Javier Zavaleta a quant à lui assuré qu’il n’était pas question d’une intervention militaire contre les mutins pour l’heure: « Aucune opération militaire ne sera menée pour le moment, c’est totalement exclu », a-t-il déclaré.

« Nous nous sommes mutinés », a déclaré un policier, le visage dissimulé devant les journalistes au quartier général de l’Unité des opérations de police tactique (UTOP) à Cochabamba. « Nous allons être du côté du peuple, pas avec les généraux », a ajouté un de ses collègues, lui aussi masqué. Dans La Paz, les policiers se sont retirés dans leurs casernes et une foule chantait: « Ami policier, les gens sont avec vous ».

Le leader régional Luis Fernando Camacho, le leader le plus visible et le plus radical de l’opposition bolivienne, avait demandé samedi dernier aux militaires et à la police de se joindre à l’opposition dans cette crise déclenchée par la réélection controversée de M. Morales lors des élections du 20 octobre. « J’ai pleuré d’émotion, Grande Police », a tweeté M. Camacho peu après. « Merci d’être avec ton peuple, que Dieu te bénisse ». Evo Morales, 60 ans, est au pouvoir depuis 2006. Il a été réélu le 20 octobre pour un quatrième mandat jusqu’en 2025, mais l’opposition a dénoncé une « fraude ». La vague de contestation qui a éclaté dès le lendemain du scrutin a fait trois morts et 200 blessés.

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