Lorsqu’il était question de contourner leurs bandits armés à Port-au-Prince pour desservir leurs bandits économiques du grand Nord, ils ont fait accoster un bateau dans la rade du Cap-Haïtien et ont utilisé des camions citernes vides pour venir faire le plein et aller desservir le grand Port-au-Prince.
Lorsqu’il était question de chercher du carburant pour leurs besoins personnels, ils ont lancé une opération de démantèlement des gallons jaunes. Lorsqu’il s’agissait de détourner les camions citernes, ils savent comment ouvrir les tankers à temps et assez rapidement.
Malheureusement pour la ville du Cap-Haïtien, jadis deuxième ville du pays lorsqu’Haïti était un pays normal.
Malheureusement l’entrée de la ville est devenue un passoire et la bouteille de la barrière bouteille est cassée en miettes.
Malheureusement, malè pa gen klaxon.
Toutefois, devant les doutes qui entourent les circonstances du drame, on peut dire heureusement, il existait des membres du SDPJ qui pouvaient auditionner le chauffeur de camion et le propriétaire de station de service qui avait commandé le carburant pour une meilleure version des faits divulgués par des responsables irresponsables.
Heureusement, le premier drame s’est produit dans la soirée du 13 décembre au Cap-haitien, une ville qui contenait dix fois moins de gallons jaune en stock que Port-au-Prince.
Attention ! Attention ! Attention Port-au-Prince ! Attention Carrefour ! Attention Martissant ! Attention montagne noire ! Attention machann gaz !
Nous sommes pas des prophètes de malheur ! L’élan de solidarité doit être pérenne. Les graphistes qui ont lancé les flyers, les artistes qui vont nous faire auditionner des musiques de circonstances, les futurs candidats qui vont profiter du drame, les autorités départementales et gouvernementales qui n’auront aucun gêne à s’enrichir…pensez d’abord aux familles endeuillées et au prochain drame.