À travers une vidéo circulant en boucle sur les réseaux, on voyait un Michel Martelly dans ses vieux jours de « sweet Micky » épaulé comme à l’ordinaire par le Roro Nelson au micro 2 dans son style de « jako » qui fait écho et met du sel et du piment.
À part ce bousculade hors du commun qui couronnait le show sur stage mettant en scène un « Mitchele », déterminé en prise avec le petit (en terme de taille) Mick Avin, la soirée a été couronnée comme au Zénith avec un Martelly qui dicte les règles du jeu à Ti djo Zenith et renouvelle le probable engagement de solidarité des artistes avec la présidence du compas suivant sa ligne de conduite.
Existerait effectivement un acte de foi paraphé entre certains artistes et l’auto proclamé président du compas ?
La MartellyPhobie prend-il de l’ampleur au sein de l’industrie musicale haïtienne (HMI) ?
Les artistes opérant sur le label « kite peyim mache » ont-ils une quelconque redevance envers le président Micky ?
On comprend pourquoi Tony Mix préférerait performer à une date qui n’existe pas soit le 31 novembre au lieu de venir en Haïti durant la période « lock » ;
On comprend pourquoi « Mickaben » s’était fait remarquer en t-shirt lors d’une marche pour le climat au lieu de se faire climatiser par le feu des caoutchoucs ;
On comprend pourquoi « Shaba » préférerait se taire au lieu de s’allier aux côtés de « Izolan » ;
On comprend pourquoi « Tonton Bicha » préférerait s’attribuer d’autres glandes amygdales au lieu de commenter la situation sociopolitique aux côtés de « Matyas » ;
On comprend pourquoi Carel Pedre se convertit en conseiller conjugal et agent communicant de l’ambassade américaine durant la période « lock » ;
On comprend pourquoi la famille «Vice» n’attende que les festivités carnavalesques pour faire passer leurs positions sur la crise haïtienne.
La réaction musclée de Martelly envers « Ti djo zenny » doit-elle interprétée comme une mise en garde ou un renouvellement des liens de solidarité que les artistes fonctionnant sur le label « Kite peyim mache » doivent au président autoproclamé du compas ?
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