Un bureau de la PNH infecté par la corruption ?
Une année après notre article qui a dénoncé l’invasion des moustiques dans les locaux du SPAF (Service de Port d’armes à feu), le haut commandement de la PNH a réagi pour remédier à cet état de fait. https://analyseht.com/la-pnh-envahie-par-des-moustiques/
Un journaliste de Analyse Média a observé des changements significatifs dans les locaux: Façade extérieure et intérieure quasiment propre; du rationnement de l’électricité; des salles climatisées ou à défaut certains bénéficient de ventilateurs; des employés vêtus décemment, pas de contrainte à porter le pantalon au travail…
« Malgré les complications de la route principale, je peux dire que depuis la dernière visite de votre média, nous travaillons plus convenablement », a déclaré un employé.
Pour ce responsable qui exige du haut commandement des matériels de bureau, il lance un SOS au Ministre des Travaux Publics afin d’améliorer la route principale menant au bureau.
Vive la corruption, Aba les moustiques !
Si la piqûre de moustiques avait laissé des cicatrices sur le corps et occasionné des complications de santé de certains employés, pour les bénéficiaires, ils auraient dénoncé l’instauration de la corruption au sein du SPAF.
Selon le constat de Analyse Média, des frais supplémentaires sont imposés aux usagers. Désormais, les détenteurs d’armes à feu sont obligés de verser 250 gourdes contre 500 pour ceux qui possèdent un permis d’armes malgré les 2010 gourdes versées à la DGI.
Qui est chargé de la gestion de cette somme ? Pourquoi rançonner les usagers ? Pourquoi les détenteurs d’armes sont obligés de verser des frais supplémentaires ? Existe-t-il un bureau de la DGI au sein du SPAF qui perçoit des frais en espèces ? Qui entre le DG de la DGI, le DG de la PNH et le responsable dudit service a intérêt dans cette corruption ?
J’étais sidéré de constater que Léon Charles a accepté que Joseph Jouthe ait placé un certain Joseph Choute pour nous « brasser », fustige un septuagénaire. Pour cette femme qui vient payer sa vignette de 2021, furieuse, elle qualifie d’inacceptable cette mesure imposée par Choute Joseph. Ce dernier doit comprendre que le SPAF ne devrait pas être géré comme le service de la circulation à Delmas 2 où Choute a été affecté.
« Je crains que des bandits ne profitent de cette situation pour venir nous identifier », déplore cet homme assisté des membres de sa famille qui vient de verser les 2500 gourdes exigées pour cinq(5) permis port d’armes.
Choute Joseph doit prouver que sa gestion du service de la circulation serait différente du SPAF, sinon, Léon Charles doit diligenter une enquête interne et mobiliser la DCPJ, afin d’identifier les corrompus en adoptant les mesures qui s’imposent et en attendant que le DG de l’ULCC, le Ministre de la Justice justifient l’utilité de leur fonction.
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