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La foire d’arriéré de salaire au programme national de cantines scolaires

Huit mois sans percevoir le moindre salaire ! Telle est la dure réalité de plusieurs employés du Programme national de cantines scolaires (PNCS), depuis la nomination de Kevenot Dorvil, allié de Fritz A. Jean.

Une situation alarmante qui met en lumière la précarité croissante des fonctionnaires de l’État, alors que des proches du coordonnateur semblent se concentrer sur des opérations d’image. « Nous n’avons même plus accès à nos comptes bancaires, car il n’y a rien à y retirer », témoigne un cadre du PNCS, visiblement épuisé par les mois d’attente et d’indifférence.

Entre-temps, dépassé par les événements, le coordinateur Dorvil dort dans la ville sur des dossiers administratifs. Son objectif reste visible : circuler dans la ville à la recherche des activités publiques pour se faire remarquer (conférences, inaugurations, campagnes de communication…)

L’organisation désorganisée de la première édition de la foire dite agro-artisanale avec des produits importés et locaux alimente les critiques. « Ces événements ne profitent qu’aux proches du coordonnateur », tempête un syndicaliste. La situation au PNCS traduit le reflet d’une génération au pouvoir qui a perdu de vue ses promesses initiales de rupture et de solidarité. Ce contraste entre faste affiché et misère vécue crée un profond sentiment d’injustice. « Des employés souffrent, leurs alliés pillent et gaspillent

Pour soigner son image, Dorvil doit retourner sa veste et revoir les conditions préalables de sa nomination. Sinon, il restera plus photogénique qu’un chef d’équipe. Le cas du PNCS Fritz Alphonse Jean soulève une question cruciale : jusqu’à quand les fonctionnaires publics devront-ils subir le poids des décisions centrées sur le deal politique ?

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