Alors que sa nomination avait été dénoncée par les défenseurs des droits humains pour abus et exactions commis en 2004, la société haïtienne trop préoccupée pour sa sécurité semble ne pas supporter la démarche desdites organisations. Cependant, n’étant pas autant bureaucratique que ses prédécesseurs et compte tenu des défis actuels à relever, Elbé semble prendre le « djob » à cœur refusant de faire du show off. Il est encore tôt ?
Après ses séries de nominations pour constituer le haut commandement, le retour de Canéus à la tête du DCPA, bien que critiqué par certains journalistes pour son ancienneté, avait assuré la gestion de la situation sécuritaire fragile du pays sous l’ex PM Jack Guy Lafontant.
En outre, la rencontre et la décision juridico-politique prises en faveur d’une frange de la mouvance syndicale pourrait prouver le franc parler de Frantz Elbé.
A part le G9 et les Mawozo ainsi que les cas routiniers et habituels d’insécurité provoqués par les fêtes de fin d’année, le chef du CSPN, Ariel Henry, devrait briser sa dépendance à l’appui logistique de style « moustique » du grand voisin et mobiliser la diplomatie haïtienne pour bénéficier d’autres matériels russes, tawainais au profit de la PNH.
Toutefois, le duo Gédéon et Canéus avait accusé tant soit peu des résultats plus ou moins satisfaisants. Il revient maintenant à Elbe d’ajuster quelques éléments techniques du plan proposé par Youri LATORTUE l’adaptant au sien initialement adopté afin de faire du projet de la sécurité son cheval de bataille.
