Jovenel Moïse avec la reconduction/versus nomination de Claude Joseph comme Premier ministre confirme qu’il est maître de la situation politique mais pas maître de son avenir politique. Hélas !
Malgré tout, un bon coup « à la Préval » !
Il est assez rare qu’un Premier ministre ait aussi peur du pouvoir dans l’histoire récente de la politique haïtienne. Claude Joseph est-il l’exception qui confirme la règle ? Une règle bien tracée que tout Premier ministre nommé par Jovenel Moïse après Jack Guy Lafontant n’a qu’une mission impossible celle de diriger l’après Jovenel. Les amis du notaire Jean Henry CEANT ne l’ont-ils pas mis à nu (TOUTOUNI) en essayant d’appliquer brutalement cette règle?
Jean Henry Céant a payé la facture salée de ses amis qui l’ont trahi !
Le secteur dit démocratique de l’opposition avait rejeté d’un revers de main la première nomination de Claude Joseph comme Premier ministre. Cependant, sa nouvelle nomination « tacite reconduction », par arrêté en date du 14 mai, a permis à l’opposition radicale de s’essouffler vu que des rats politiques et plus précisément pas plus que deux rats ont failli gâter/ gâcher le faire semblant de cohérence politique qu’elle (opposition) bénéficiait, pour une fois, aux yeux de l’opinion publique tant nationale qu’internationale.
L’opposition ne va certainement pas le dire, le Premier ministre du mois, Claude Joseph bénéficie, par la force des choses, d’une sympathie hypocrite et un support latent de la frange radicale de l’opposition alors que toute proportion gardée, des membres de l’opposition non radicale, des pseudos partis politiques, des particules, les « djobistes » et « abolotchos » regroupés autour de Mathias Pierre attendent des miettes.
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