Après plusieurs sorties médiatiques du président Jovenel Moïse dont « l’interview boulevard » accordée aux journalistes SÉNIORS de métropole, on se demande si le président n’a pas raison de réitérer le mot DIALOGUE ?
Plus de huits(8) semaines de paralysies, le président pensait peut-être que les changements opérés au sein du gouvernement démissionnaire pour tenter de rétablir la paix et la stabilité dans le pays lui donneraient raison, mais il s’est avéré que les choses vont de mal en pis. Et le président n’a pas raison. Les nouveaux riches des ministères et des autres institutions Etatiques dépensent imprudemment!
Plusieurs propositions de sortie de crise sont publiées dont certaines d’entre-elles nous plongent un peu plus dans la profondeur de la crise. Elles n’ont pas raison !
Et si l’opposition politique avait raison de dire que la solution à la crise passe nécessairement par la démission du président Jovenel Moïse?
Et si la naïveté des opposants à Jovenel qui composent le secteur dit démocratique, les poussaient à accepter l’offre empoisonnée de dialogue brandi à tout bout de champs par Jovenel Moïse et par l’international noyé dans le petit cadre défini par les États-Unis d’Amérique?
Et si le président Jovenel avait changé de comportement en vue d’attirer la confiance de ses rivaux et de la population.
Et Si effectivement Jovenel Moïse manifestait la volonté de démissionner en mettant sur la table toutes les options de sorties et d’entrées en crises y compris le contenu et la durée de son mandat.
Et si « l’opposition » nous faisait perdre moins de temps, ainsi les « militants » étaient moins déterminés dans leur quête de l’Eldorado de Pétion-Ville ? Le « solèy » ne brillerait plus à Pétion-Ville et la troisième «vwa» du secteur privé opposant, «san koutcha» et rétrograde financerait moins les brigades de voyous qui détiennent le monopole du KRAZE BRIZE lors des manifs.
Et si « l’opposition » acceptait l’option d’un vrai dialogue avec la passerelle du secteur privé y compris le président de la république pour enfin finir avec cette crise provoquée, financée et relayée. Alors, la solution serait à ce moment par les haïtiens pour les haïtiens avec les haïtiens.
Et si l’opposition ne voulait pas être naïve… on n’aurait qu’à suivre le regard du président qui a parlé et une opposition sans projets, dépourvus de plans constructifs, qui campe dur comme fer derrière ses barricades et POINT BARRE!
Conséquences! Toutes les cartes sont épuisées. Dépassés par les événements, nous sommes incapables de dialoguer , car nous ne parlons pas la même langue.
La seule option qui nous reste, c’est de demander au colon de (re)venir nous prêter la main forte.
À ce moment là, une coalition de soldats ou de mercenaires américains, français et/ou dominicains entre autres débarqueront et nous intimer l’ordre comme de vulgaires bande de petits idiots.
Et… malheureusement, le pays engloutit naïvement! La politique de la corde raide donne lieu au chaos total, une situation où le peuple, oui le vrai PEUPLE restera et demeurera le seul vrai perdant.
Honte à vous!
Analyseht
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