L’incompétence mène à la critique, mais l’immoralité mène à la lapidation. Le scandale de la BNC arrive à point nommé.
Sans ledit scandale, on aurait Smith Augustin, diplomate smart de carrière avec des passifs en tant qu’ambassadeur comme président d’Haïti. Durant le passage de Smith à l’ambassade, un Dominicain du nom de José Luis Soto – fondateur du plus grand média en ligne « Espacinsular » (espace insulaire) jouait le rôle de corédacteur du bulletin « Haïti chérie ». N’en parlons pas du dossier de passeport etc… C’est le St Augustin de la corruption et de la malversation que Claude Joseph avait proposé comme Ambassadeur et Conseiller-president.
Pour le cas de Louis Gérald Gilles, la nation gît dans la honte et le désespoir d’accueillir son nom parmi les inculpés. Pour l’avoir supporté, consolé, formé, Gilles devrait jouir d’une bonne réputation.
Après son kidnapping et son combat contre la misère, tout porte à croire que son choix au CPT visait à refaire une santé économique. Maltraité, humilié, avili par le clan Jovenel Moïse pour le poste d’OAVCT, Louis Gérald Gilles méritait un poste.
Avec le scandale de la BNC et l’écartement moral de Gérald Gilles et de Smith Augustin à la présidence tournante, c’est la nation entière qui en profite.
Vous imaginez un scénario avec Gilles comme président en plein processus d’organisation des élections ? Vous imaginez un CEP, des organismes autonomes et indépendants, la BRH, la DGI, le Ministère des finances… sous le contrôle de Louis Gérald Gilles en pleine période électorale ?
