Bien qu’une simple excuse soit présentée, le CG du Cap-Haïtien, Me Charles Durand Édouard doit reconnaître publiquement qu’il a outrepassé ses droits et violé du coup les droits des citoyens. Le défenseur de la société veut-il se mettre en face de la société?
Heureusement, l’organisation de défense des droits de la personne de disposer de son corps, International Dread (I-dread), est inexistante depuis son unique conférence de presse de Décembre 2014. Conférence dans laquelle ils ont tiré la sonnette d’alarme sur des comportements et actions jugés discriminatoires d’agents de la police nationale d’Haïti à l’égard de citoyens portant des dreadslocks, des coiffures ostensibles se référant, parfois, au mouvement rasta.
Et selon nos sources, à cette époque (2014) le professeur d’anglais, Durand Charles Édouard aurait félicité les policiers. Donc, l’excuse de Me Durand n’est pas durable et les tresses coupées ne repousseront pas par une simple excuse. Les dreadslocks mulâtres du Cap-Haïtien peuvent-ils circuler librement sur le boulevard? Qu’en est-il pour ceux de Petion-ville et de la diaspora qui planifient de séjourner dans la ville du Cap-Haïtien pour la Notre-Dame?
Il existe tellement de dossiers juridiques en souffrance (détention préventive prolongée; dossier VOLÈ TÈ MOUN, corruption au niveau du parquet du Cap; violation des droits des prisonniers; Dossier BSPA, dossier ONA, dossier Café trio, vente illicite du carburants, surfacturation des prix du carburant au niveau des stations de sevices…)
Sortant du CG Ednot Placide pour nous imposer Me Durand, il est inconcevable de laisser Paul Eronce Villard, le Directeur de Cabinet du Ministre de la Justice dicter l’avenir juridique au Cap-Haïtien. Où est passé le barreau du Cap-Haïtien ?