Presqu’une année après la visite du Chancelier haïtien en terre voisine et la signature d’un protocole d’accord pour l’obtention d’un visa spécial aux étudiants haïtiens, les quelques visas sont enfin descendus du ciel Port-au-Princien pour arriver au pied de St Augustin à l’Ambassade d’Haïti en RD.
Faudrait-il célébrer ou en pleurer ?
« Priyè a monte gras la desann »
Les étudiants haïtiens qui se sont agenouillés au pied de St Augustin peuvent enfin crier alléluia !
Étant le seul média en ligne présent et/ou réquisitionné pour assister à ce que la Cheffe de la section culturelle, Mme Joazile, veut nous faire avaler comme cérémonie, notre confrère Juno7 nous a permis de confirmer le staff pléthorique qui assiste l’ambassadeur Simth Augustin. Ce dernier est-il bien entouré ? Qu’est-ce qui justifie ce long retard pour la remise de moins de 200 visas ? Pourquoi faire du dossier une vaste propagande ?
Vu l’ampleur de la question et les péripéties auxquelles confrontent les étudiants, le moment n’est-il pas venu de redéfinir ce protocole d’accord désaccordé ? Que dit le protocole d’accord en ce sens ?
Vers la redéfinition des relations bilatérales
Une nouvelle visite du Chancelier haïtien Claude Joseph n’est-elle pas urgente, afin de comprendre les raisons valables des autorités dominicaines de réduire le processus d’obtention de visas à un rapport de domination ?
Les autorités dominicaines n’utilisent-ils pas le dossier de visas d’étudiants et de régulation migratoire comme une arme diplomatique, suite à la décision diplomatique de Claude Joseph et du feu Jovenel Moïse de ne pas céder dans le dossier de la rivière massacre ?
Le consul général James Jacques et l’ambassadeur Simth Augustin doivent considérer le problème migratoire comme priorité de leurs priorités personnelles et familiales. De plus, une étude devrait être diligentée pour identifier les vrais étudiants des faux et de façon statistique mettre un chiffre sur le poids économique de la migration haïtienne, aussi, tenter d’observer la difficile intégration de la nouvelle classe moyenne haïtienne « Suzuki » dans la société dominicaine.
Pour éviter au pays la prétendue cérémonie macaronique, un task force doit être mis en place avec des représentants du Ministère de l’intérieur, des Affaires Etrangères du côté haïtien et coordonner par l’Ambassadeur d’Haïti Simth Augustin de l’autre côté de la frontière.
Honte à vous Mme Joazile !
Il n’y avait pas de cérémonie. Au contraire, ladite cérémonie macaronique de remise de visas a reçu la satisfaction hypocrite des étudiants et des critiques acerbes des internautes haïtiens.
