Qui ne se souvient pas des gabegies administratives, des cas de corruptions, de malversations et d’irrégularités flagrantes que bon nombre d’entre nous, des candidats ont accusé certains membres du Conseil Électoral Provisoire (CEP).
Voir des Sénateurs en « fonction » parmi eux, des ex commissaire du gouvernement et profs de droit entament une démarche judiciaire et/ou juridique sans se soucier de l’ampleur politique nous fait penser le pire. En adressant une correspondance au CEP pour lui demander de se déclarer compétent et confirmer leurs « senatorialité », afin de rester honorable jusqu’au deuxième lundi de Janvier 2020 en contradiction au « constat » fait par le président Jovenel Moïse, a-t-elle été une décision irréfléchie de nos pères conscrits ? Ou une stratégie « juridico politique » dixit Jean Renel SÉNATUS ?
Combien coûte un membre du CEP muet, désuet et moribond à la République ?
Quelle a été la toute dernière rencontre ordinaire et l’avant dernière rencontre extraordinaire tenue par ce CEP ?
Combien a coûté à l’Etat haitien la rencontre extraordinaire du CEP qui, a resté « P » depuis tantôt plusieurs mois… des années ?
Quelle a été la toute dernière apparition publique des membres de ce CEP ?
Quelle a été l’avant dernière résolution prise par ce CEP où, par magie on a pu obtenir la signature de ces neufs(9) membres ? Quelle chance pour la République !
Quel a été le montant de la prime de risque exigée, obtenue et accordée par ces grands commis membres du CEP qui, ont risqué en traversant des continents, des départements, différentes communes, différentes rues de la capitale via tous les moyens de déplacements existants, voire même la VAR du bicentenaire pour venir exposer leurs vies au numéro 72 de la rue Stephen Archer afin de confirmer leurs incompétences.
Doit-on attendre d’autres résolutions du CEP qui confirmeraient que ces membres ont été des corrompus, des corrupteurs, des complices de vendeurs d’élections à certains de nos Élus ?
Les neufs (9) sénateurs en complicité ou non ont-ils ressuscité les membres du CEP ?
Économiquement et/ou financièrement pour ceux et celles qui menaient une vie luxueuse, ils seront contraints de dépenser ceux qu’ils avaient accumulés de façon douteuse.
Socialement, certains seront obligés de (re) confirmer leurs « mounités » à certaines activités à caractère sociales, amicales et/ou familiales.
Pour les plus corrompus, qui, probablement vivaient dans le maquis, parfois hors du pays et en dehors de la capitale, ces « marrons » seront contraints de retourner vivent dans le froid, dans les hauteurs des zones boisées, des zones touristiques et attractives du pays. Là où les signaux des réseaux d’internet ne constitueraient pas un fardeau pour les utilisateurs. Là où les chants des coq remplaceraient les horloges.
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