Alors que nous ne fêtons pas la fête des morts des 1 et 2 novembre, notre rédaction attirerait l’attention de ses fidèles lecteurs autour d’une polémique entourant la mort ou l’assassinat de Charlot Jeudy sur les réseaux sociaux.
Défenseur farouche des LGBT et membre de massimadi en Haïti, Charlot n’avait jamais raté une sortie médiatique de déclarer ouvertement son orientation sexuelle. Un sujet tabou qui, bien que quotidiennement sur toutes les lèvres; mais l’intolérance sexuelle fait encore et pour bientôt polémique en Haïti.
Depuis la période de grande propagande articulée à travers les médias traditionnels sur une éventuelle adoption par le 50ème législature d’une loi protégeant la catégorie LGBT dans le pays. Aidés et /ou financés par des secteurs internationaux, « masisi et madivines » s’affirment et s’exposent au grand jour.
Malheureusement, quoique les Haïtiens commençaient à développer une certaine habitude ou une habitude certaine face à la mort, la surprise générale des haïtiens occasionnée par la mort et/ou l’assassinat de Charlot Jeudy n’a pas changé. Sauf, les lignes ont bougé !
Les réactions internationales venant des ambassades de France et des États-Unis et bien avant la corporation Massimadi internationale ont fait bougé les lignes. La perception que d’autres personnalités de la société civile avait peu après le tweet du président Jovenel Moïse qui, malgré le retour timide des followers perdus depuis le challenge « unfollow Jovenel », a changé.
Suivant les circonstances douteuses entourant le départ vers l’au-delà du défendeur des droits des LGBT, les commentaires analysés via les réseaux sociaux nous ont permis de cerner des réactions autour:
1- de l’insécurité généralisée
2- la mort et sans rancoeur d’un « masisi » et… moins un(1) dans le pays.
3- Des questionnements soutenus sur ce lever de bouclier de l’international et des personnalités dans le pays.
Ont-ils peur une révocation de leurs visas en cas d’une position contraire aux ambassades?
Tout ceci nous ramène à comprendre que Charlot Jeudy avait raison d’avouer que « moun ou pa ta panse fè pati de kominote m nan ». Une communauté où la société haïtienne semble être plus tolérante envers les « madivinèz » que les « masisi ».
Note de la rédaction: Analyse Média, filiale de Analyse Agence de Communication en profite pour présenter toutes ses sincères condoléances et ses sympathies aux familles endeuillées.
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