PAR Wilton Vixamar
Personne n’aurait imaginé si le geste posé par, ex-recteur de l’Université d’Etat d’Haïti (UEH) ayant prêté allégeance au régime le plus médiocre, criminel et corrompu qu’a connu Haïti, annonçait les prémices d’une filière émergente sur le marché du travail haïtien. On se rappelle que cet intellectuel chevronné qui a su inculqué pendant bien des années à ses étudiants en gestion, comptabilité, fiscalité, économie et finances publiques, tout son savoir et ses compétences en art de dilapidation des caisses de l’Etat s’est fendu en larmes comme un piètre comédien à chaque fois qu’il abordait son inculpation dans le dossier Petro-caribe.
Le spécialiste en évaluation cognitivo-comportementale pourrait aisément assimiler son incapacité de retenir ses pleurs et ses larmes en public à une sorte de remord. Qui ne serait pas indigné par son implication dans ce scandale de dilapidation des fonds petrocaribe ? Nous n’avons pas besoin de l’opinion des intellectuels chevronnés ou des speudo-intellectuels autoproclamés, ayant mis leurs compétences au services des glands roses comme Nesmy Manigat, Marie Gretha Lafontant, Claude Joseph, Marie Carmelle Jean Marie, Guichard Doré, etc.
La décence veut que la réponse soit catégorique. Personne, sauf des sans vergognes de la même trempe que nos dirigeants. Toute personne ayant une certaine dignité aurait du mal à accepter que son nom soit impliqué dans un tel acte scandaleux.
Par aileurs, ma conviction a tout à fait changé lorsqu’il a eu le culot de vouloir tenter de perverti intelligence humaine en publiant son livre « Haïti, Pétro-caribe et ses déraisons». Entre cet inculpé et le minable député de Petion-ville qui a plagié le titre des compilations du député belge « Dans l’enfer du parlement» l’audace règne en maître. Passons !
Depuis, je suis devenu curieux de savoir qu’est ce se cache derrière les cris, les pleurs et les larmes de crocodile de mes frères et sœurs haïtiens surtout quand ces cris et ses larmes surviennent en public dans un contexte d’un congédiement ou d’une démission.
Que personne ne me vienne raconter que M. Laleau est l’unique haïtien dont les glandes lacrymales sont très hyperactives ! En tout cas, l’accusé de trafic illicite d’armes à feu, M. Orélus, M. Gédéon et tout récemment, l’ex-premier mimi Lapin ne peuvent pas me prouver le contraire. Cet acte d’une platitude extrême n’est pas inscrit parmi tout ce que les mauvaises langues peuvent reprocher à Me. Gassant. Rayi chyen, di dan l blan ! On peut se permettre de lui attribuer maladroitement l’épithète de maitre chanteur, mais pas un minable pleureur.
Pourtant malgré ma grande capacité de transcendance, je n’ai pas été assez intelligent pour comprendre qu’est ce qui a poussé tant fonctionnaires d’Etat à pleurer en public avec une telle aisance, sans moindre gêne.
J’ai eu la puce à l’oreille lorsqu’un internaute a publié sur sa page facebook: Jean Michel Lapin n’est pas au chômage.Il est nommé conseiller spécial du président en charge avec la primature. C’est à partir de ce moment que je me suis fait l’intime conviction que cette pratique est une aptitude d’une filière émergente et assez prometteuse en Haïti appelée « Pleureur professionnel». Et vous, qu’en pensez-vous ?
Wilton Vixamar