Comme promis lors de l’interview accordée à l’émission Le Point présentée par le journaliste Wendell Théodore sur Tele Métropole, l’ouverture du bureau du Premier ministre Jouthe au bicentenaire semble sur le point d’être pour devenir réalité.
Cependant, cela ne va nullement se faire sans une césarienne. Jouthe est-il prêt à se sacrifier ou à sacrifier les irréductibles?
Les premières informations font état d’un véritable malaise enregistré par des grands « manitous » de la Primature pour bloquer l’initiative.
Qui sont ces opposants ? Pourquoi veulent-ils accorder des primes de risques aux employés de la primature comme ultime condition afin de regagner leur lieu de travail? Jouthe est-il seul? Pourrait-il compter sur le support des employés “honnêtes” ?
Le PM Jouthe a touché la plaie du doigt. Sa démarche pour regagner son bureau à la primature au bicentenaire est avant tout administrative et aussi une décision cohérente. Administrative, parce qu’on peut compter sur le nombre de fois que l’ex Premier ministre Jean Michel Lapin avait pu mettre les pieds au bicentenaire.
Cohérente: les différents efforts du chef du CSPN pour créer un climat sécuritaire au bas de la ville en disent longs sur sa volonté d’ouvrir les portes de la Primature. Signe que la problématique sécuritaire est bien abordée par le Chef du gouvernement ! Faut-il quand même exprimer des réserves?
Connaissant la réalité administrative du pays et les nombreux actes de corruptions qui gangrènent l’administration publique, le PM Jouthe doit se montrer vigilant pour que « sos la pa koute pi chè pase pwason an ».
La firme qui serait engagée, les dépenses qui seront effectuées, les avantages qui seront accordées à des particuliers sous prétexte de sacrifices. Les employés qui seront manipulés. Des cadres qui seront ouvertement ou subtilement opposés au projet[…]
Autant de regards que le cabinet du Premier ministre doivent se porter sur la réalisation du projet de réouverture de la Primature au bicentenaire. Sinon… les grands « manitous » déjà très et même trop confortables au fonctionnement épars des différents bureaux de la Primature sauraient utiliser leur capacité de nuisance pour faire de la volonté du Premier ministre un « maswife ».
Avec un staff administratif et un secrétaire général qui se croient au dessus des règles établies par la fonction publique, certains observateurs doutent du délai fixé pour la réalisation des travaux et de la volonté manifeste du Premier ministre Joseph Jouthe.
