Les États-Unis ont reconnu mercredi Jeanine Añez comme présidente par intérim de la Bolivie, après la démission d’Evo Morales ayant suivi des semaines de manifestations.
« Les États-Unis saluent la décision de la sénatrice bolivienne Jeanine Añez de prendre la présidence par intérim afin de mener sa nation durant cette transition démocratique », a déclaré le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo dans un communiqué.
« Nous attendons avec impatience de travailler avec l’Organisation des Etats américains, les institutions constitutionnelles de Bolivie et le peuple bolivien alors qu’ils préparent la tenue d’élections libres, justes, et ce aussi vite que possible », a ajouté le chef le chef de la diplomatie.
Quasiment inconnue jusqu’ici, Jeanine Añez, sénatrice de droite et avocate âgée de 52 ans, s’est proclamée présidente par interim et a pris ses fonctions mardi.
Evo Morales, en exil au Mexique, a qualifié cette proclamation de « coup d’Etat ».
Avant même l’annonce de M. Pompeo, il avait condamné ce qu’il avait nommé « la reconnaissance » de Jeanine Añez par le président américain Donald Trump. Sur Twitter, il avait dénoncé « un complot politique et économique qui vient des États-Unis ».
Critique de l’ex-président socialiste, Jeanine Añez a promis des élections « au plus vite », avant le 22 janvier 2020. Elle a commencé mercredi à nommer son gouvernement en désignant onze ministres.
AFP