Jamais aucun chef de police n’a rencontré régulièrement l’exécutif que ce soit bicéphale, monophasé et celui construit par la CARICOM et l’international en un exécutif gwofal qui s’allonge sur un canapé présidentiel et non un fauteuil présidentiel.
De retour aux commandes de la PNH après le piège tendu par les politiques autour d’une question syndicale, Rameau Normil qui devrait constituer le nombril de la PNH, fait la pire expérience de sa carrière.
À un moment où l’insécurité fait rage et des politiques envahissent sa capacité de raisonnement, Rameau voit départir son leadership entre le CPT et le CSPN.
Un CSPN propagandiste et photographique. Voilà comment se résume le quotidien de Rameau qui paraît plus enclin à donner des réponses politiquement correctes que techniquement acceptables. Après la mauvaise blague de Carlos Hercule assimilable à un crétinisme d’un duvalieriste de mauvais rang, l’exécutif s’approprie totalement de la PNH pour ses élans de propagande, alors que les bandits s’approprient sur d’autres quartiers et sur la population civile pour la satisfaction des politiques.
Si la PNH voudrait bien être utile à la population, la DCPJ devrait enquêter sur les membres du CPT et du gouvernement de façon unilatérale, question de découvrir qui parmi eux sont de mèche avec les bandits et les utilisent au besoin. Hélas ! Nous n’avons pas de chefs capables de convoquer l’ambassadeur américain après sa gaffe médiatique.