Il ne suffit pas seulement de boire, il nous faut sortir d’ici. Quand les ordes des secteurs qui se disent de la gauche démocratique se livrent à tue tête dans cette lutte effrénée, acharnée sans embages pour la prise du pouvoir, en concottant même avec le diable, ils oubliaient une chose, en Haïti, la fin ne justifie pas toujours les moyens.
S’il est vrai qu’ils ont atteint leur objectif consistant seulement en la satisfaction de leur besoin de bas instinct, et ne rien accomplir de leurs promesses, suivez nos regards, les revendications primordiales de la population ne les préoccupent plus.
On a vu avec quelle désinvolture, quelle indécence ils se pavanent, se déambulent aux frais de la princesse dans les luxueux hôtels de Pétion-Ville avec des projets utopiques qui ne font qu’empirer la misère des couches les plus vulnérables.
Si en toute chose, il faut considérer la fin, mais là n’est pas le cas puisque la fin est déjà au commencement. Les approches cosmétiques aux crises structurelles ne font qu’envenimer les contradictions au lieu de les aplanir.
Au départ, l’intérêt des rivalités n’était pas communautaire et les voies et moyens utilisés trop sectoriels nous ont conduits à ce point de non-retour. Mais rira bien qui rira le dernier, un jour le peuple se réveillera et chacun aura ce qu’il mérite. Si ces acteurs politiques qui ont trainé le pays dans cette impasse avaient autant de patriotisme, ils auraient dû comprendre que l’heure est grave. Car, ceux-là qui ont contribué inconsciemment ou dans la destruction ne peut en aucune façon contribuer dans la reconstruction.