Que ce soit l’équipe masculine ou féminine, les mêmes refrains. Problème Dadou, problème coach de nationalité étrangère, problème effectif, problème technique, problème d’arbitrage…

Haïti joue toujours sur la chance et on cherche toujours un bouc émissaire de nos problèmes structurels. On refuse toujours d’aborder les vraies problématiques de base. La mise en place d’infrastructures sportives; une politique publique pour le Sport; Un consensus national pour la réouverture de nos compétitions sportives locales et nationales…

Un fait certain!

Toutes les équipes nationales concurrentes soit dans la zone Concacaf soit dans d’autres continents s’investissent de grosses sommes dans le football et le sport en général. D’ailleurs, le football ne devient-il pas une activité économique très rentable?

Donc, nous nous rechignons à effectuer des dépenses mimines sans aucun plan, sans vision et sans aucun partenariat public- privé et espérons-nous bénéficier des résultats.

Certes, Haïti surprend à chaque fois que des résultats obtenus grâce à certaines sacrifices sont arrivés. Le temps de de rêve doit cesser !

L’industrie du kidnapping n’est-il pas plus rentable que le sport en Haïti? La contrebande et la surfacturation ne sont-elles pas plus bénéfiques pour le secteur privé qui s’enrichisse avec l’argent public.

Dis-moi parmi nos banques commerciales et institutions privées de la place, qui d’entre elles ont même pensé à faire imprimer même une centaine de calendriers pour cette coupe du monde ou qui sont parmi les sponsors clés de nos sélections sportives.

Malheureusement, le rêve de l’Australie est terminé pour Haïti.

Nous étions nombreux à supporter nos grenadières et faire le grand dépassement de nos querelles en support à l’équipe féminine. La chance et l’espoir nous sourissent au point que nous étions tous branchés et nous avions même accepté en support à Haïti de nous réunir et réveiller à la même heure que les bandits et kidnappeurs(tous confondus) qui bloquent (par tous les moyens) et/ou qui participent activement aux blocages de nos activités sportives nationales. Celles et ceux qui refusent l’accès de nos routes nationales à nos jeunes qui évoluent dans nos clubs. Celles et ceux du Ministère, du gouvernement et de la société civile qui tuent le football et la pratique des activités sportives en Haïti. Le rêve de l’Australie est terminé !