Combien a coûté la mainmise des syndicats ? Une question journalistique qu’on ne saurait répondre pas avant qu’un audit de gestion ne soit diligenté.
Le proverbe créole est clair: Sòt ki bay, enbesil ki pa pran.
Depuis des mois, on constate une mise sous tutelle de plusieurs syndicats par les autorités dirigeantes et dont ceux des compagnies de transport Dignité et de l’OAVCT intéressent la rédaction de Analyse Média.
Pour l’OAVCT, c’est un soutien-gorge remis par le syndicat à la Direction. Une situation que semble profiter la structure politique PLANSPA qui, malgré maintes dénonciations et efforts de structurations, avancent à pas de tortue.
Endormis et adoucis par les mesures administratives à finalité politiques que mènent le PLANSPA, le syndicat de l’OAVCT, jadis dynamique et dénonciateur, sous le règne de Frantz EXANTUS, paraît méconnaissable.
Comment éviter au pays cette forme de support corruptible qui fragilise davantage le syndicalisme en Haïti ?
Qu’il soit jaune ou multicolore, la courbe 90 degré que prenne les dirigeants syndiqués risque d’enterrer la pratique du syndicalisme en Haïti, en témoigne le cas du syndicat de la compagnie Dignité ou le syndicalisme fonctionne dans l’indignité totale avec un Directeur tout puissant. Sous Lesly Jeune, le payroll des employés est détourné. Des cas d’abus sexuels signalés. Persécutions. Le service de la cafétéria de ladite compagnie fonctionne dans l’opacité… À quelques jours de la rentrée des classes, la compagnie Dignité fonctionne dans l’indignité et l’indifférence totale.
Par ailleurs, à l’OAVCT, on constate que le syndicalisme semble souffrir d’un AVC de stade avancé. Laissé pour mort, ledit syndicat remet ses plans à dieu et ses espoirs entre les mains de Lhérisson, afin d’affermir leur pas que si les membres arrivaient à intégrer le PLANSPA.
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