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Célébration de la Fête des Pères minimisée par les mères haïtiennes ?

Il ne fait aucun doute que la fête des femmes, sans esprit machiniste, surtout s’agissant de la journée internationale des droits de la femme, de la fête des mères et de la journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes… est mieux organisée et médiatisée. Les militantes féministes et les féministes tout court n’oseraient passer sous silence ces moments de reconnaissance, de réflexions et d’appréciations.

En Haïti, les hommes qui nous gouvernent ont une femme derrière qui dicte et oriente les choses. Qu’il soit une femme mariée, une concubine et/ou une petite amie. Pour respecter la diversité culturelle, on dirait aussi que les hommes au pouvoir ont un homme au foyer et/ou en union libre qui dicte leur décision.

Des efforts politiques sont réalisés pour accorder des espaces décisionnels à des femmes dans la société. On sait pas si elles sont meilleures gestionnaires que les hommes mais, elles ne sont pas si différentes quant à leurs gestions catastrophiques et leurs implications dans de nombreux cas de corruption. En témoigne la gestion administrative des femmes politiques depuis le début du XXie siècle.

L’un des gros problèmes avec la fête des pères, ces derniers sont contraints à organiser eux-mêmes leurs fêtes et/ou sont obligés à exiger une appréciation pour célébrer la journée de fête.

Les rares magasins sont réticents à exposer des produits en spécial vu que l’affluence des femmes pour acheter des cadeaux, afin de célébrer la fête des pères, s’est révélée très minime/mince. Un chiffre de vente totalement en dessous de la fête des mères, explique avec peine un entrepreneur de la place.

On se demande comment une société avec plus de 52% de femmes soit si réticente à célébrer la fête des pères. Bien des explications socio-économiques pourraient aider à expliciter cet état de fait mais, le plus évident… c’est que la fête des pères est méprisée par les mamans haïtiennes. Comme disait Bédjine … « gason engra » mais pas en célébrant la fête des femmes.

redactionanalyse@gmail.com

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