Au Centre d’Informations Permanentes sur le Coronavirus (CIPC), le Ministre de la culture et de la communication a fait en grande pompe la leçon de civisme et de patriotisme aux leaders politiques et du secteur privé qui profitent de la pandémie du coronavirus pour engager une bataille électorale.
Ne voulant pas traiter de gravissime l’attitude irresponsable de ces « leaders politiques », en bon communicateur, le Ministre Henriquez préfère dire: « l’heure est grave ».
L’heure est grave pour ceux et celles qui profitent du coronavirus pour asseoir leur base politique au niveau des quartiers défavorisés, déjà en faiblesse à tous les niveaux.
L’heure est grave pour les directeurs généraux qui utilisent les fonds publics à des fins personnelles.
Par ailleurs, devant le choix des leaders dit d’opinion qui utilisent les mêmes carnets d’adresse pour les émissions à grande écoute, une demande de trêve politique a été demandée. Laquelle demande profitable et qui serait profitée par l’équipe du palais national.
Va-t-on devoir assister à une réponse musclée des leaders de l’opposition face à cette demande de trêve politique sollicitée ou… les politiques profiteront-ils de la mauvaise gestion de la pandémie par le pouvoir pour asseoir des critiques constructives ?
Du côté du secteur privé « bokit » les dés sont jetés ! Pour la classe politique et certains leaders politiques, le renouvellement de l’état d’urgences sanitaires continuent la grande obsession et la méthode de décaissement des fonds publics fait couler de la salive.
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