Faire du Lapin c’est comme faire du chantage !
Dans l’histoire récente de la Primature, on doit retentir les noms de Jean Michel Lapin et Jean Henry CEANT, deux (2) Premiers ministres qui ont versé des larmes en quittant la Primature dans un contexte politique marqué par l’humiliation.
«Faire du Lapin» au niveau de l’administration publique depuis l’ascension de Jean Michel LAPIN se résumait au « TRIPOTAY » et au « KOUT LANG».
Maintenant que le concept évolue, il revient à l’académie du Créole haïtien de prendre ses responsabilités et de considérer l’aspect académique.
S’il était trop occupé à faire «son Lapin», faire des ennemis en persécutant administrativement des fonctionnaires publiques, s’il n’a pas pu faire de mutation administrative au niveau du secrétariat et de l’administration de la Primature, mais Lapin a contribué à faire avancer la langue créole.
Combien de gens qui ont retenu leurs larmes face à la mauvaise politique mise en place et appliquée par le Premier ministre Jean Michel Lapin durant son passage dans l’administration publique ? Combien de fonctionnaires qui ont subi le résultat des décisions irréfléchies et injustes orchestrées par Jean Michel LAPIN et sa clique ?
Les parents des enfants victimes et/ou kidnappés sous le gouvernement de Jean-Michel Lapin ne sont-ils pas en droits de verser eux aussi des larmes ?
Après plus de dix(10) mois passés comme Premier ministre, on retiendra que contrairement à ses prédécesseurs, le nommé Jean-Michel LAPIN a dirigé la Primature hors du « VAR ». Il n’a jamais mis ses pieds au bicentenaire, par crainte des civils armés.
Hélas !
Un problème administratif et de protocole que le nouveau Premier ministre Joseph Jouthe promet d’adresser.
Comme disait la chanson: « lè granmoun ap kriye son bagay ki pa fel plezi ». Lapin a gaspillé « 32 ans » de larmes. Et 32 ans après… quel est son bilan ? 32 ans après, Lapin avait-il grandi ? N’avait-il pas priorisé le « kout lang » comme méthode de gouvernance ?
N’avait-il pas donner plus de place aux oui dires ?
En attendant qu’une équipe de la Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux administrative (CSCCA) enquête sur d’éventuels cas de « malversations », de « surfacturations » et de « gabegies administratives » durant sa gouvernance, des fonctionnaires persécutés, avilis et/ou humiliés, les pertes en vies humaines et les dégâts enregistrées lors des mouvements des policiers du “Fantôme 509” reposent sur la conscience de Jean Michel LAPIN.
Le pouvoir est éphémère et les larmes de Lapin ne font que confortées la position des fonctionnaires rectilignes qui, ont retenu leurs larmes jusqu’au renvoi de Lapin.
Quand vous voyez des personnalités que vous avez persécutés, avilis et humiliés font leurs apparitions au sein d’un nouveau gouvernement, quand vous êtes chef de l’administration publique et que vous n’avez aucune autorité à remplacer un secrétaire général et un administrateur, il y aura certainement des pleurs et des grincements de dents.
Que LAPIN transmet à ses complices ses larmes !
Hélas ! Petit LAPIN !
L’histoire retiendra que vos pleurs et votre capacité à nuire.
Voilà comment on peut résumer le bilan de Jean Michel LAPIN comme Premier ministre.