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COVID-19: gare à une pénurie d’oxygène dans les pays les plus pauvres

Alors qu’en Haiti, Dr Lauré Adrien, directeur général du MSPP et co-président de la commission multisectorielle de gestion de la pandémie du Covid-19 fait mention de la capacité de production et de stockage d’oxygène; et de la disponibilité de 3000 lits d’hôpitaux qui, devront exclusivement réservés à la lutte contre le Covid- 19… hors de nos frontières les choses

PARIS | Dans les pays pauvres d’Afrique ou d’Asie du Sud, les médecins manquent de l’élément le plus crucial pour sauver les malades les plus graves de la COVID-19 : l’oxygène lui-même, alertent les experts.

La crise sanitaire actuelle a mis sous tension même les systèmes hospitaliers les plus avancés, qui peinent notamment à s’approvisionner en respirateurs artificiels.

Mais les experts craignent que cette attention portée au maillon de haute technologie de l’assistance respiratoire ne masque un besoin encore plus criant et prioritaire, pour les systèmes de santé les plus vulnérables : l’oxygène médical, composante clé des soins intensifs.

«J’ai peur que la focalisation excessive sur les respirateurs ne tue, si on ne résout pas les problèmes d’oxygène», explique-t-il à l’AFP.

Selon un rapport publié en février sur plusieurs milliers de cas en Chine, près de 20 % des malades de la COVID-19 ont eu besoin d’oxygène.

Le nouveau coronavirus attaque les poumons, causant des formes aigües de détresse respiratoire et entrainant une baisse dangereuse du niveau d’oxygène dans le sang.

«Dans les hôpitaux des pays riches, l’oxygène va de soi», explique le Dr Graham. Mais ailleurs, «les soignants sont parfaitement conscients du problème : ils se battent chaque jour pour pouvoir fournir de l’oxygène à leurs patients».

De nombreux gros hôpitaux de pays en développement disposent de bouteilles d’oxygène dans les blocs opératoires et les services, ainsi que de «concentrateurs», des équipements portatifs qui permettent de filtrer et de purifier l’air ambiant.

Au Nigeria, l’aide devrait commencer par l’envoi d’oxymètres de pouls, puis de concentrateurs utilisables dans des dispensaires modestes, et après seulement des respirateurs, plaide Adamu Isah.

«J’ai peur que si cette pandémie dure plus de deux mois, nous devions faire face à de très graves problèmes», s’alarme-t-il.

«En Europe ou aux États-Unis, ils ont peut-être les capacités de faire face aux besoins, mais pas en Afrique, même en temps de paix».

redactionanalyse@gmail.com

https://www.journaldequebec.com/2020/04/22/covid-19-gare-a-une-penurie-doxygene-dans-les-pays-les-plus-pauvres

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