Après les aveux inaudibles du Premier ministre Didier, le DJ de la primature, sur le dossier de Kenscoff, on s’attendait à ce que des responsabilités soient fixées.
Bien que budgétivore et déstabilisant, avec un Parlement fonctionnel, la TNH diffuserait la séance d’interpellation du CSPN et au renvoi du Premier ministre Didier et de son cabinet ministériel.
Hélas ! Les oiseaux voyageurs du CPT préfèrent rester silencieux sur ce dossier pour ne pas dévoiler leurs perdiem. Personne ne soucie de personne ! Le pire, la Notre-Dame du Perpétuel Secours a laissé Haïti ! Le mythe de la petite vérole n’aura pas lieu. Les balles perdues ne sont-elles pas plus dangereuses qu’une épidémie ?
Les informations largement diffusées avant l’attaque des gangs à Kenscoff mettent TOUTOUNI le CSPN. D’abord, au niveau des structures internes de la PNH, le conflit de leadership reste latent. La police des polices étant muette, la DCPJ verse du jus et de la tisane au moulin des personnalités politiques douteuses. Une telle situation risquerait d’envenimer le rapport déjà précaire entre le Rameau d’Olivier de la PNH et les forces obscures qui cherchent refuge au cabinet du Premier ministre. Des noms sont connus et seul un vetting du cabinet particulier du Premier ministre ferait l’affaire.
Ensuite, la situation géopolitique. Depuis l’investiture de Donald Trump, Haïti est reléguée au plan B. Plan de bourrade ! Plan de Bulshit !
Avec la visite des présidents William Ruto du Kenya et Gustavo Francisco Petro de la Colombie, le dossier d’Haïti est devenu un sujet d’échange. Pire, les neuf (9) membres du CPT font semblant de ne rien comprendre. Leurs compréhensions ne s’activent que pendant la période de séparation de DJOB ainsi que lors des ristournes pour aider à conserver leurs poulains corrompus dans les directions générales déconcentrées.