Haïti a vécu des moments difficiles sous des régimes politiques qui ont laissé de lourds héritages sur sa population. On dirait que certains régimes sont connexes !
Les élections présidentielles des années 2000 ont consacré non seulement la mise à sac du pouvoir et des postes électifs par le parti Lavalas. Aussi la dégringolade étatique, l’institutionnalisation de la crise politique récurrente, la bataille postélectorale, les turbulences et l’arrogance politique… Si en 2024, les lavalassiens d’Aristide et les Prévalistes célèbrent la remise d’un nouvel trophée pour l’architecte Leslie Voltaire via la formule du fauteuil présidentiel née de l’accord du 03 avril, toutefois, pour la mémoire et pour l’histoire, d’autres partis politiques au lieu de chercher des miettes jetés par les Lavalas auraient dû (re) faire le deuil des événements du 17 décembre 2001. Les hordes lavalassiennes ont incendié les locaux de plusieurs partis politiques dont OPL, KID, Konakom, MOCHRENA… le CRESFED… ainsi que plusieurs résidences ont été passées au feu Aristidien dont celles de Gérard Pierre Charles et Eluscar Charles dans le nord entre autres. Le peuple a bien identifié ses ennemis, aux dires de l’ex-sénateur Yvon Neptune.
À titre de rappel, depuis la présidence tournante et dormante de Leslie Voltaire, les territoires perdus sont multipliés ; la diplomatie haïtienne fonctionne dans l’incertitude totale ; les massacres se poursuivent ; la crise politique persiste ; Haïti est dans une forme d’embargo moderne ; les compagnies aériennes refusent d’y pointer ; les routes nationales sont encore bloquées…
