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Haiti-Crise: L’insécurité, une forme de gouvernance?

La situation de l’insécurité se trouve sur toutes les lèvres. Dans les salons et les supermarchés. Elle se discute aux ambassades et même dans les grands rendez-vous à l’échelle internationale. 
La tentative de reconversion de la force kényane de la défense personnelle en une force onusienne, choléra ; KADEJAKÈ, a été piteusement échouée.

Toutefois, des mesures, même symboliques, n’ont pas été prises pour apporter une solution. Kay pa kay ! Katye pa katye… Garry CONILLE a préféré l’installation d’un secrétaire d’État à la population au lieu d’un secrétaire d’État à la Sécurité publique, entre autres nominations.

Fraîchement arrivé, le DJ de la Primature compile ses vibes, prépare son mix tape et redresse sa communication institutionnelle dégradée par son prédécesseur.

Même peu bavard, il ne fait que suivre la mauvaise voie gouvernementale. Le PM Didier a commis l’erreur de reprendre le refrain de complaintes envers les Yankees et l’international humanitaire au lieu de penser à l’installation d’un secrétaire d’État en l’absence d’un commissaire de gouvernement à Port-au-Prince. Le PM Didier a aussi préféré l’installation et la reconduction de ministre délégué de sinécure et profiter à donner manger à notre Gracien Jean national avant de penser au conseil national de sécurité ; à la liste des familles importatrices d’armes et de munitions, aux installations de nouveaux membres de la commission de désarmement et de réinsertion (CNDDR) ; au changement de plus de 80 % du haut état-major de la PNH ; et enfin au retour des membres du CPT au Palais national, même symboliquement.

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